La chute de cheveux chez la femme

Chute de cheveux femme

Certes, les hommes sont les principales victimes de la chute de cheveux, mais les femmes peuvent aussi en souffrir.

L’alopécie féminine

Toutes les femmes ne sont pas égales face à la chute de cheveux. Certaines sont plus fortement touchées que d’autres. L’alopécie diffère également d’une femme à une autre. 80 % de celles qui en souffrent sont victimes d’une alopécie androgénétique. Les femmes produisent des androgènes, des hormones qui sont responsables de l’accélération du vieillissement du cheveu. Au fur et à mesure que les follicules tombent et repoussent, elles s’affinent et finissent par ne plus repousser. Cette chute de cheveux peut se produire dès l’âge de 14 ans.

Les paramètres qui aggravent l’alopécie chez la femme

perte de cheveux chez la femmePlusieurs facteurs peuvent augmenter les risques d’alopécie. Les chutes de cheveux sont généralement limitées dans le temps. Les plus longues durent 4 à 6 mois. Elles ont lieu après un accouchement lorsque la production d’œstrogènes chute, ou après une fausse-couche. On constate également ce phénomène en cas d’ovaires micropolykystiques. Un stress post-opératoire ou un choc affectif brutal (dû au décès d’un proche ou un divorce par exemple) peuvent aussi affaiblir les cheveux.

Le comportement des cheveux évolue au fil des saisons. S’ils sont en excellente santé durant la période estivale, ils ont tendance à chuter en automne et au printemps, mais ils repoussent immédiatement. Les causes des alopécies conservent encore leur part de mystère. Si les troubles hormonaux sont pointés du doigt, un bilan permet de déterminer un cas d’alopécie androgénique chez la femme. Cette perte de cheveux est due à une sensibilité extrême aux hormones mâles, présentes en trop grande quantité dans l’organisme de la personne concernée.

Un dysfonctionnement des glandes thyroïdes engendre une hypo ou une hyperthyroïdie, entraînant une importante chute des cheveux. Ce problème se rencontre aussi lorsque l’hypophyse diminue son rythme habituel, il est en hypopituitarisme, ou inversement lorsqu’il produit trop d’hormone favorisant la lactation.

Chez la femme, l’alopécie est rarement totale, sauf dans quelques cas exceptionnels, tels qu’une chimiothérapie. Des traitements médicamenteux peuvent également provoquer la chute des cheveux.

Les traitements de la chute de cheveux chez la femme

Les traitements des alopécies androgéniques sont assez complexes dans la mesure où plusieurs paramètres sont à prendre en considération. En effet, les bouleversements hormonaux sont cycliques chez la femme. Un diagnostic précis, par le biais d’un trichogramme, doit être établi pour déterminer l’état des follicules pileux et des tiges capillaires. Les lésions au niveau du cuir chevelu sont aussi évaluées.

La classification de Ludwig permet de faire le point sur l’étendue de l’alopécie androgénétique chez la femme. Celle-ci se caractérise par une réduction importante du nombre de cheveux au sommet du crâne. Les trois stades de cette classification font état pour le stade I d’une alopécie circonspecte au niveau de la raie. Au stade II, les cheveux se raréfient au sommet du crâne. Au stade III, la chute des cheveux s’est généralisée sur l’ensemble du cuir chevelu, excepté au niveau de la zone frontale.

  • L’application d’une lotion d’alostil dosé à 2 % ou 5 % constitue l’un des traitements dont l’efficacité a été prouvée pour lutter contre l’alopécie féminine.
  • Certaines alopécies sont dues à une production excessive d’hormones mâles, les androgènes. Pour la réguler, la prise de pilules hormonales proches de la testostérone est prescrite par le dermatologue. Celui-ci peut également recommander des pilules contraceptives.
  • En cas de chute de cheveux évolutifs et durables, il est indispensable d’utiliser des produits capillaires adaptés pour éviter son accélération. Les masques, les shampooings et les après-shampooings devront être doux, sans sulfate pour éviter l’effet décapant et agressif qui risque d’accentuer la chute des cheveux et la production de sébum. Klorane est l’une des marques qui proposent des produits au pH neutre, plus adaptés aux personnes souffrant d’alopécie. Les soins capillaires s’accompagnent d’une attention particulière portée à la coiffure. Les élastiques trop serrés sont à bannir, car ils tirent sur les cheveux, la tractation accroissant leur chute. Il en est de même pour les fers à lisser ou à boucler, la chaleur les fragilisant.
  • En dernier recours, la greffe de cheveux est envisageable, mais uniquement quand la chute de cheveux est stabilisée. Cette option permet d’étoffer les zones les plus dégarnies en prélevant des cheveux au niveau de la partie postérieure de la tête. Deux techniques sont disponibles, à savoir la technique du follicular unit extraction qui consiste à prélever un cheveu par un pour ensuite les replanter sur les zones touchées par l’alopécie. Celle-ci permet d’obtenir un résultat net, avec des cicatrices pratiquement invisibles. La seconde technique est celle de la bandelette.

Que la chute soit passagère ou chronique, une alimentation équilibrée et une meilleure hygiène de vie doivent être associées à tous les traitements entrepris pour prévenir une éventuelle carence. Il faut savoir qu’une carence peut être responsable de la mauvaise santé des cheveux. La prise de compléments alimentaires est alors nécessaire pour limiter la chute des cheveux ou la ralentir. 

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